Le Botaniste Gaudichaud
(1789-1854)
 Charles Gaudichaud-Beaupré est né le 4 septembre 1789 à Angoulême
(1) d'une amille de propriétaires
agriculteurs établie à La Couronne depuis très
long temps. Son père, J -J. Gaudichaud, et sa mère,
Rose Mallat, moururent lorsqu'il était encore en bas
âge. Il fut élevé par son grand-père maternel, puis, après la mort de celui-ci,
par un oncle. Sa vocation scientifique lui fut inspirée dès sori enfance par un médecin des
armées, qui habitait dans le voisinage et s'occupait d'histoire naturelle. En 1805, il va étudier
la pharmacie à Cognac. Deux ans après, il revient
à Angoulême et fait la connaissance de plusieurs
ecclésiastiques instruits et de professeurs de l'Ecole centrale qui favoriserit son goût pour l'histoire naturelle.
Après avoir satisfait à la conscription, Gaudichaud
vient à Paris en 1808 pour y terminer ses études.
On le vit alors au Collège de France, à I'Ecole de pharmacie, au Muséum d'histoire naturelle, à l'Ecole de médecine. Il faisait de
la chimie avec le célèbre Robiquet et herborisait
avec Laurent de Jussieu.
La lecture des voyages de Cook et des expéditions lointaines
lui avaient inspiré le goût des voyages, et, justement le gouvennement de la Restauration à cette époque consacrait les loisirs de la paix à de vastes expéditions
dans l'intérêt de la science.
Gaudicheau se fit attacher à l'expédition scientifiqùe
de l'Uranie comme pharmacien botanriste.
L'Uranie fit voile le 17 septembre 1817. Après un long
voyage de circumnavigation, elle échoua sur des roches inconnues, près de l'archipel des Malouines, le 14 février 1820. Gaudichaud échappa sain et sauf, mais toutes ses collections furent submergées et ce ne fut qu'après
un séjour de trente à quarante jours sous l'eau que l'on parvint à sauver une partie de ces
richesses scientifiques. Il ne se découragea point et à mesure que ses caisses de plantes étaient
retirées du navire et amenées au rivage, il les ouvrait, les vidait, faisait tremper chaque paquet,
chaque feuille, dans l'eau douce d'une petite rivière voisine, afin de dissoudre les sels marins qui les
imprégnaient. Il travailla quatre mois et sauva ainsi du naufrage quatre mille et quelques centaines d'espèces
de plantes sur six mille environ dont se coniposait sa collection. Il rentra en France en décem bre 1820
et fut chargé de publier la partie botanique du voyage.
Il embarqua pour une seconde exploration, en février 1831, sur l'Herminie; cette fois, il visita le Chili, le Brésil et le Pérou.
L'Herminie revint en 1832, mais Gaudichaud resta pour continuer ses recherches et ne rentra qu'en 1833 sur la Bonite.
De retour à Paris, il rédigea
ses notes sur l'organographie, 1 'organogénie et la physiologie des végétaux et les
présenia à l'institut le 1er avril 1835, pour le concours de physiologie expérimentale fondé par Montyon. Son
travail, qui partagea le prix, est un des ouvrages les plus remarquables et. les plus importants de 1 'époque.
Mais il ne croyait pas avoir encore
assez fait, et le 28 décembre 1835 il s'embarqua de nouveau à Toulon, sur la Bonite, pour un troisième voyage. Ce
voyage fut court, mais malgré les souffrances endurées par Gaudichaud dans ces contrées tropicales il y fit de nombreuses récoltes phytologiques pour les collections du Muséum et, à
son retour, il put occuper le fauteuil que l'Institut lui avait décerné en son absence (1837), et
jamais récompense ne fut mieux méritée, car on peut dire qu'il consacra sa vie à la
science.
Ses principaux ouvrages sont : Flore des îles Malouines, - Mémoire sur les
Cycadées; - Voyage de l'Uranie (botanique, avec atlas de 120 planches; - Lettre sur l'organographie et la physiologie, adressée â M. de Mirbel Archives de Botanique, T. II, 1833); - Recherches
générales sur l'organographie, in-4., avec atlas de 18 planches, chez Fortin-Massion; - Mémoire sur le Cissus hydrophora; - Voyage de la Bonite, 4 vol. avec planches; - Notes relatives à l'organographie et à la
physiologie des végétaux monocotylés.
Gaudichaud mourut à Paris le
15 janvier 1854 et fut enterré au cimetière Montparnasse; près d'un de ses anciens compagnons de voyage, l'amiral Dumont-d'Urville.
D'après Courivault de la Villate, Notice sur Gaudichaud (Inédit); (communiqué par M. Chémikique.)
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An Important private unpublished botanical collection of 650 drawings, engrawings, Linaeous
diplomes and documents of an expedition supported by the French goverment ( 1817-1820) made by the scientist Gaudichaud and the artist Arago.
The purpose of the expedition, wich was commanded by Henry Claude Desaulses De Freycinet,
was to make chronometric and terrestrial magnetism and astronomical observations in various latitudes.
The passage out took a year, as the French conducted exhaustive pendulum observations and collected specimens of
flora and fauna.
The voyage included a one month visit the Sandwich Islands, with time spent on Hawai, Owhihee,
Maui, Oahu, Dutch and
Portuguese Timor, The Moluccas were the crew were afflicted with dysentery
and, despited the frecuent stops, scurvy, as well as visits to Guham, Rio de
Janeiro, Cape of Good Hope, Montevideo,
Mauritius, New South Wales, and the Caroline Islands.
The Uranie with a crew of 125 men
entered the Pacific from the expedition
wich visited most notably Australia,
(Dirk Hartog´s island in Shark Bay) Freycinet found there an inscribed plate that Willen Vlamingh in 1697 used to replace one originaly dedicated by Hartog, Sailing
"Eendracht" in 1616, (The
Vlamingh plate is now in the Western Australian Maritime Museum in Perth), also they sailed to the Hawaiian islands, Tonga and Tierra
del Fuego.
The Original ship wrecked off the Falkland
islands, assistance arrived in the form of two American vessels. The French were taken to Montevideo in "Mercury", were they purchased the vessel and renamed her "Physicienne" before returning to Le Havre on November 13, 1820.
The many handsome original botanical plates of Charles Gaudichaud Beaupre (Angouleme
1780 - Paris 1854) Pharmaceutical
of the Marine Royale, Botanist and scientist, and Jackes Etienne Victor
Arago ( Estagel 1790 - ?1855) artist and writer, are all clasified at the inventary of the collection.
Also are included all the Gaudichaud's
botanical specimens engraved of the expedition la "Bonite" officered by Auguste Nicolas Vaillant in which vessel he sailed round the globe and the Antarctica in February 1836 returning to France in November 1837. Fernando Wanprechts |