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Marie Gounin

| Marie Gounin *.html | Coulgens | La Rochette | Agris | La Rochefoucauld |

[>?] Coulgens; [XVIe s.] Coulgens (famille maternelle); La Rochette (famille paternelle); [à 20 ans] Institutrice (Agris); Correspondance avec Francis Jammes; [1932] Coin de terre; "Une odeur de passé, de tendresse et de regret passionnés imprègne les syllabes... Une âme frémissante de femme attache à sa race, à ses souvenirs, au sol ancestral se révèle à nous à travers des rytmes dlicats, lents et songeurs... Madame Marie Gounin a reçu le don céleste et, en dépit de toutes chicanes de détail, personne ne s'y trompera." Philéas Lebesgue (auteur de la préface); [1934] lauréate de la Société des Ecrivains de Province; [1934] Lettres sans adresse; "le mal déchirant d'un adieu sans retour"; [1935] La rive abandonnée; (la Tardoire); [1935] Le front sur la vitre (17 poèmes); [1938] (70 poèmes); [1937] Motifs pour les Quatre Temps;

"Les derniers bruits S'apaisent... Reste le soupir d'aise Du feuillage endormi." "C'est l'automne, le cher automne, Et tout mon coeur à lui se donne." "Paysans d'autrefois, qui marchiez les pieds nus Vous, dont nul ici-bas n'a gardé la mémoire, Entendez-vous les coqs chanter pour votre gloire?"

Angoulême "Balcon du Sud-Ouest" Tel un vaisseau porté sur d'immobiles eaux, De son plateau rocheux la ville citadelle Contemple l'horizon vaporeux des coteaux Figurant les lointains d'une mer irréelle ... Comme dans l'eau du port on voit les bâtiments Ancrés à tout jamais couverts d'algues marines, Le lierre croît aux murs qui virent les Normands Et l'éclair vif et bleu des lames sarrazines. Sur ces tours qui défient les hommes et le temps Dix siècles ont inscrit leurs fortunes mêlées. Maintenant, les bastions, aui retour du printemps, Se couvrent de lilas, de tendres giroflées. Plaisir de vous longer, lorsqu'avril vous tiédit, Remparts au pied desquels s'écoule, sinueuse, Parmi les clairs vergers et les prés reverdis, Sous les fins peupliers, cette Charente heureuse! Pourtant il a porté le cri des "Roi de mer", Ce fleuve paresseux, en des nuits d'épouvante... Se souvient-il de ces géants casqués de fer Qui se riaient des flots sur leurs barques dansantes...? ... Haute tour crnelée où devait naître un jour Celle qui s'appela "Reine des Marguerites"... Hôtel de Saint-Simon, dans l'ombre d'une cour, Dont la porte fleurie à peine encor s'effrite... Rêve de ces jardins autour de l'évêché... Cathédrale des temps qui porte un millénaire... Vieux quartier d'autrefois où l'on s'en va chercher Les secrets jamais dits des vieilles, vieilles pierres Marie Gounin, octobre 1937

| Marie Gounin, Coin de terre, les Editions provinciales, 7, cours Anatole-France, Bordeaux, 1932 (illustrations de A. Roy-Denis) | Marie Gounin, Lettres sans adresse, librairie du Phare, 13, rue Valette, Paris, 1934 | Marie Gounin, La rive abandonne, librairie du Phare, 1935 (Préface du poète Lebrau) illustrations de Marcelle Legendre) | Marie Gounin, Le front sur la vitre, éditions de la Renaissance provinciale, 7, cours Anatole-France, Bordeaux, 1935 | Marie Gounin, Motifs pour les Quatre Temps, les Editions d'Aquitaine, Bordeaux, 1937 | Jean Talbert, Bibliographie, Marie Gounin, Etudes Locales, 17e année, N. 162, juin 1936, pp, 143-148 , .pdf() | Jean Talbert, Bibliographie, Marie Gounin, Etudes Locales, 18e année, N. 170, avril 1937, pp, 93-96, .pdf() | Jean Talbert, Marie Gounin, Bibliographie, Etudes Locales, 19e année, N. 183, juillet 1938, pp, 166-168, .pdf(87ko) |

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